Pourquoi ?

Voilà le blog de notre histoire avec notre petite puce et des petites photos par ici ou par là pour vous tenir au courant.

mercredi 10 novembre 2010

Le jour J : le 13 octobre 2010

Le jour J : mercredi 13 octobre
Encore un matin à jeun. L’infirmière m’installe le monitoring (8h30) et va voir ce qui est prévu au programme aujourd’hui pour moi. Le temps commence à me paraître long. En 2 jours, j’ai vu 6 films : 4 le lundi, et 2 le mardi.
A 9h15 direction la salle de travail après une petite douche vite fait et le rangement des affaires. Coup de téléphone en urgence à mon homme pour qu’il vienne le plus rapidement possible, récupérer mes affaires et me rejoindre en salle de travail. La salle s’appelle « Salle Victoria », c’est la deuxième salle. Pressée de voir mon homme qui me rejoins vers 10h00. A ce moment là, je suis toute tremblante d’excitation, de peur, d’appréhension. Cela fait un moment qu’on attendait ce moment, et nous y voilà.
A 10h, avant l’arrivée de mon homme, on me pose une perfusion pour les contractions (non pas encore la péridurale). Je suis mise sous monitoring en continu aussi. J’ai le droit d’être en position assise grâce au lit.
A 11h15, perçage de la poche des eaux, ce n’est franchement pas agréable. Les douleurs sont toujours gérables. J’apprends à ce moment là que je ne pourrais pas faire le don de sang de cordon du fait de la cardiopathie de notre fille.
La sage femme (psy) qui m’a suivi depuis le mois de juin vient me rendre une petite visite.
Les contractions sont de plus en plus douloureuses, à tel point que j’en ai des larmes aux yeux et que j’ai de plus en plus de mal à gérer la douleur. Heureusement qu’il y a la main de mon homme et la barrière du lit. Je me décide à appeler pour avoir la péridurale. La sage femme qui s’occupe de moi me voit en pleure et me demande si je veux la péridurale, je dis oui sans hésiter. La pose a été galère car on vous demande de ne pas bouger, de faire le dos rond, et de gérer les contractions qui sont ingérables. Mon homme me soutien même s’il a du mal à supporter le masque. Une fois la péridurale posée je revis, je ne ressens plus rien, qu’est ce que ça fait du bien. Je suis passée de 2 sur l’échelle de la douleur à 9 en l’espace de quelques contractions. Par contre la petite supporte bien les contractions.
A force de réclamer, j’ai le droit à un jus de pomme que je dois boire doucement et gorgée par gorgée.
En fin de matinée, on ne sent plus mes contractions en position assise, je dois donc être de nouveau en position allongée, à mon grand désespoir.
J’ai du mal à supporter mon estomac vide de 24h. Je me demande à ce moment là si je tiendrais le coup jusqu’à la naissance de la petite.
Le papa fait des allers - retours. En début d’après midi, il fait pose casse croute. De mon côté je recommence à sentir les contractions mais tout cela reste gérable.
A 13h30 col dilaté à 4 cm. J’ai le droit d’avoir une sonde à demeure, et merci grâce à la péridurale je ne sens pas le passage. J’arrive même à me reposer et à dormir.
A 15h col dilaté à 5cm et tonique au moment des contractions, avec un bébé qui a la tête en pointe. On change de position pour essayer de faire avancer les choses. La position qui m’est proposé, je ne la supporte qu’une demi heure. Mon homme m’apporte en douce 2 palets bretons, miam qu’est ce que ca fait du bien. J’en mange un de suite, et le deuxième pour plus tard.
A 16h30 col dilaté ente 8 et 9. Je suis obligée de redemander un bolus pour la péridurale car je sens que je vais de nouveau pas tenir et les contractions sont douloureuses. Une heure après je suis à dilatation complète.
A 18h, visite du médecin de garde avec la sage femme : Examen du col et de la descente de la petite. On me laisse 20 minutes et si la petite ne descend pas davantage ca sera la césarienne. La sage femme voulait me faire pousser voir ce qui se passait, mais on attend. Les 20 minutes passé, on me refait un examen. Là j’ai l’impression que les choses se précisent. La sage femme insiste auprès du médecin pour me faire faire une poussée…. Et là la poussée fait descendre la petite… en peu de temps la salle se remplit : médecin, interne, sage femme, équipe anesthésiste, auxiliaire puéricultrice,… En 3 fois 3 poussées la petite pointe le bout de son nez. A ce moment là malgré tout le vacarme dans la salle de travail, je n’entends qu’une seule voix : celle de mon homme et ces encouragements. Les auxiliaires se sont occupées de la petite pour la nettoyer et lui faire les premières mesures, ensuite elles me l’ont posé sur le ventre.
Pendant ¾ d’heure nous avons pu faire un gros câlin à 3 et commencer à réaliser ce qui venait de se passer. J’ai harcelé la sage femme qui s’est occupé de moi toute la journée pour avoir mes photos. Des infirmières puéricultrices sont venues cherchées la petite pour la mette en incubateur et l’amené en néonat. Mon homme l’accompagne. Moi toujours cloué à mon lit j’en profite pour souffler un petit peu et être au téléphone. La remontée en chambre sera très longue puisque je monte à la maternité vers 23h30, mon homme étant déjà partit car fallait s’occuper du toutou.
Une journée longue mais qui se termine sur de très jolis rêves, et une petite puce qui va bien.

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